Il y a bien le transport en commun pour les gens qui habitent les grandes villes. Mais si vous êtes de ceux ou celles qui ont besoin d’une certaine liberté et que vous devez prendre la route à l’occasion, une citadine devient alors un bon compromis. La petite Chevrolet Spark est l’un de ceux-là.

Elle arbore une silhouette plutôt mignonne sous des airs de petit VUS. Mais attention, son format commande des compromis comme le dégagement aux places arrière. Cependant, son coffre est relativement logeable avec ses 314 litres. Une fois le dossier de la banquette rabattue, le volume de chargement passe à 770 litres. Et honnêtement, elle offre plus de caractéristiques de séries que ses concurrentes. Juste pensé à la connectivité Bluetooth, d’un port USB et de la chaîne audio avec écran tactile. Tout de même pas mal pour une voiture de 10 000 $.

Mais comme c’est souvent le cas, l’ajout de certaines options comme les sièges chauffants et le toit ouvrant peut faire grimper la facture allègrement vers les 18 000 $. Pas donné pour une voiture de cette catégorie. La présentation de l’habitacle est tout de même très moderne avec une planche de bord ergonomique et réalisée avec style. Quelques matériaux jurent un peu, mais pour le reste, aucun reproche.

Pour ce qui est de la motorisation, un seul groupe est proposé. Le moteur quatre cylindres de 1,4 litre s’installe avec sa puissance plutôt modeste de 98 chevaux. Ajoutez un couple de 94 lb-pi et au choix une boîte manuelle à cinq rapports ou une simple CVT, et vous voilà dans une véritable citadine. Sur la route, la Spark est hors jeu. Son manque de puissance et son couple hors norme la limitent à son utilisation en ville. Enfin pour en savourer toutes ses qualités.

Sommes toutes, la Spark est une bonne petite voiture, mais il semble que le grand public préfère la petite Japonaise de chez Nissan.

• Équipement de base complet
• Silhouette réussie
• Comportement sain

• Puissance réduite
• Certains matériaux
• 4 places seulement