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Premier contact avec le nouveau Ford Ranger 2019

par Jacques Deshaies

19 décembre 2018

La petite camionnette de Ford a officiellement vu le jour en 1982 devant le milieu journalistique. Mais c’est le millésime 1983 qui le propulse sur le marché. Après trois générations qui l’ont vue se transformer et prendre du gabarit, la direction du constructeur américain l’a retiré du marché en 2011. C’est à ce moment que plusieurs acheteurs ont déploré son départ. Il est vrai que le prix demandé versus son équipement était tout à fait irrésistible à cette époque.

Mais voilà que le marché est en pleine transformation et que la demande pour ces camionnettes intermédiaire s’accentue. C’est GM qui a effectué son retour le premier dans cette catégorie occupée par Toyota avec son Tacoma et Nissan avec son vieux Frontier. Déjà présent sur le marché australien, le Ranger qui sera vendu chez nous est une déclinaison adaptée de la version du continent des kangourous.

D’entrée, au chapitre du style, ce Ranger nord-américain ne se détache pas tellement du lot. Son allure est dans la foulée des produits de la marque avec des lignes plutôt sobres, mais empreintes d’une certaine élégance. Rien à voir avec le style plus musclé du GMC Canyon.

C’est le même constat pour l’habitacle. La présentation est moderne et s’approche beaucoup plus de celle d’une voiture que d’un camion. Normal, car cette camionnette intermédiaire s’adresse en majorité aux clients à la recherche d’un camion pour les loisirs. Au fond, voilà un compromis entre une camionnette pleine grandeur et un utilitaire traditionnel.

Sous le capot loge un moteur quatre cylindres de 2,3 litres équipé de la technologie EcoBoost. Il propose 270 chevaux et 310 lb-pi de couple. Les accélérations sont intéressantes tout comme les reprises. Ne vous fiez pas à la cylindrée. Ce Ranger offre des performances au-delà des espérances. Ce groupe motopropulseur se complète par une boîte de vitesse à 10 rapports. Cette boîte contribue à une économie de carburant, mais se retrouve souvent en hésitation entre deux régimes moteurs. Sa suspension est bien calibrée et même un peu trop souple à mon goût.

Mais comme il se doit d’offrir un confort optimisé, le débattement de la suspension propose un bon compromis. D’ailleurs, en mode hors route, le Ranger se débrouille très bien. Il offre entre autres quelques applications comme 4 modes de conduite et un régulateur de vitesse adaptatif pour les randonnées en sentier. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour l’activer et vous n’avez qu’à déterminer la vitesse à laquelle vous voulez rouler dans les sentiers les plus accidentés.

Sachez que la Ranger se décline en 3 versions, XL, XLT et Lariat. Pour ce qui est des groupes d’équipements, le choix est vaste. On en compte 8 au total. Il faut également souligner que le modèle avec la cabine allongée et la boîte de 6 pieds n’est proposé qu’en versions XL et XLT. Le modèle Crewcab ou quatre portes avec sa boîte de 5 pieds sont pour sa part offerts en versions XLT et Lariat. Et pour terminer, si les Américains ont droit aux versions deux roues motrices, de notre côté, seul le rouage intégral est au catalogue.