La grande berline du groupe Infiniti traîne de la patte. Difficile à comprendre quand on pense au marché lucratif des grandes berlines de catégorie supérieure. Il ne suffit de penser aux BMW Série 7, Mercedes-Benz Classe S et Audi A8, et surtout à la grande Lexus LS pour comprendre que cette catégorie mérite d’être considérée.

Pourtant, le groupe des voitures de luxe de Nissan ne semble pas en tenir compte. Ils ont sûrement de bonnes raisons d’hésiter. À preuve, la Q70 date déjà de 2014. À part l’allongement de sa caisse, rien à se mettre sous la dent et convaincre les consommateurs de la considérer. Sa silhouette est dans le ton, surtout dans la norme des produits de la marque, mais elle ressemble beaucoup trop à la Q50. Elle vieillit bien, mais pas certains que ce sera le même constat pour longtemps.

Déjà, son habitacle date des premières années de la marque. Vous savez, à cette époque où le « coucouning» était la norme. Une atmosphère feutrée et une présentation à plusieurs niveaux. Mais voilà, les temps ont changé. De toute façon, parions sur une nouvelle cuvée présentée dès cette année.

Au chapitre des motorisations, la Q70 se présente avec deux choix. Le premier est le V6 de 3,7 litres qui pointe plus de 330 chevaux. Il s’accompagne d’une boîte de vitesse automatique à sept rapports  et du rouage intégral de série. Disons que cette option est plutôt bien adaptée. Mais les puristes voudront bien voir le V8 de 5,6 litres s’installer sous le capot. Avec sa puissance de 416 chevaux, sachez que les accélérations sont franches tout comme les reprises, mais que le poids supplémentaire de ce moteur affecte la direction et l’agilité de la berline.

Somme toute, il y a peu à dire d’une voiture qui accuse quelques rides, même beaucoup de rides sous plusieurs aspects. Souhaitons sa succession rapidement!

• Moteurs bien adaptés
• Rouage intégral de série
• Finition exemplaire

• Modèle vieillissant
• Tableau de bord à revoir
• Valeur de revente