Lorsque la division Lexus a présenté la première génération de son modèle RX en 1999, ses dirigeants étaient loin de se douter qu’ils venaient de dévoiler un véhicule qui connaîtrait une immense popularité, et qui deviendrait la référence et qui sera copié par la concurrence.

En fait, non seulement ce VUS est devenu le modèle Lexus le plus vendu, mais il a obligé la concurrence a développé des produits similaires associant le confort d’une limousine, la silhouette d’un utilitaire sport et une conduite presque identique à celle d’une berline. Et cette philosophie de conception est toujours en vigueur de nos jours que ce soit chez Lexus ou ailleurs.

Quand un véhicule connaît une telle popularité, il est difficile pour son constructeur de procéder à des modifications spectaculaires. On adopte généralement la politique des petits pas, enchaînant d’année en année ou à tous les deux ans des modifications évolutives qui permettent de toujours demeurer dans le coup et de toujours être en mesure d’attirer une clientèle nombreuse. C’est justement le cas du modèle 2020.

Notre modèle d’essai était la version 450h hybride et le véhicule avait été doté du groupe d’options F Sport 3 qui garantit luxe et confort. Bref, notre monture d’essai pour la semaine était la version tout équipée, ce qui a porté la facture à un peu moins de 80 000 $. Ça peut sembler élevé, mais la concurrence à ce chapitre propose la même chose à quelques exceptions près. De plus, cette version à propulsion hybride la place dans un secteur bien privilégié que Lexus et Toyota dominent depuis longtemps.

Lorsque la division Lexus a présenté la première génération de son modèle RX en 1999, ses dirigeants étaient loin de se douter qu’ils venaient de dévoiler un véhicule qui connaîtrait une immense popularité, et qui deviendrait la référence et qui sera copié par la concurrence.

En fait, non seulement ce VUS est devenu le modèle Lexus le plus vendu, mais il a obligé la concurrence a développé des produits similaires associant le confort d’une limousine, la silhouette d’un utilitaire sport et une conduite presque identique à celle d’une berline. Et cette philosophie de conception est toujours en vigueur de nos jours que ce soit chez Lexus ou ailleurs.

Quand un véhicule connaît une telle popularité, il est difficile pour son constructeur de procéder à des modifications spectaculaires. On adopte généralement la politique des petits pas, enchaînant d’année en année ou à tous les deux ans des modifications évolutives qui permettent de toujours demeurer dans le coup et de toujours être en mesure d’attirer une clientèle nombreuse. C’est justement le cas du modèle 2020.

Notre modèle d’essai était la version 450h hybride et le véhicule avait été doté du groupe d’options F Sport 3 qui garantit luxe et confort. Bref, notre monture d’essai pour la semaine était la version tout équipée, ce qui a porté la facture à un peu moins de 80 000 $. Ça peut sembler élevé, mais la concurrence à ce chapitre propose la même chose à quelques exceptions près. De plus, cette version à propulsion hybride la place dans un secteur bien privilégié que Lexus et Toyota dominent depuis longtemps.

À ses débuts, la RX nous proposait une silhouette élégante, mais particulièrement sage. Puis, au fil des années, on a vraiment radicalisé la silhouette lorsque la grille de calandre en forme de sablier s’est imposée. Il a fallu que le reste de la carrosserie s’adapte. Cette année, des modifications à la section avant ont repositionné les larges prises d’air superposant les phares antibrouillard tandis que les feux de route à DEL sont logés dans un réceptacle oblong terminé à une extrémité par le feu de position en forme de V allongé pointant vers la grille de calandre. D’autres retouches ont également été apportées. Bref, la silhouette traditionnelle est devenue agressive et la version F Sport qui nous avait été confiée bénéficiait de plusieurs petites retouches rehaussant l’apparence. Il faut noter entre autres des jantes de 20 pouces.

Dans l’habitacle, la planche de bord a été revue afin de permettre, du moins sur certains modèles, d’insérer un écran tactile de 12,3 pouces offert en option. Si une version plus modeste vous intéresse, l’écran de huit pouces vous sera dévolu. Il faut souligner que l’on a finalement adopté l’écran tactile, ce qui nous évite d’aller nous frustrer avec le pavé tactile qui est presque exclusivement une source de frustration. Mais si on a amélioré certains éléments, proposant entre autres les applications Apple CarPlay et Android auto, il n’en demeure pas moins que l’ergonomie des différents pavés de contrôle n’est pas tellement conviviale. De plus, il est vrai que l’on peut recharger son téléphone cellulaire par induction, mais il est difficile de l’insérer dans l’endroit prévu à cet effet.

Comme toute Lexus qui se respecte, la finition est impeccable, l’attention aux détails est impressionnante tandis que les sièges aussi bien à l’avant qu’à l’arrière sont confortables et dotés d’une sellerie en cuir dont la facture est sans reproche.

Difficile de placer son cellulaire pour la recharge

Malgré sa silhouette nous permettant de croire qu’il s’agit d’un VUS en mesure d’en découdre avec des sentiers quasiment impraticables, il n’en est absolument rien. Et ce même si notre modèle à propulsion hybride possède des roues motrices arrière. En fait, pour éliminer l’utilisation d’un arbre de transmission, on a dévolu à un moteur électrique placé sur l’essieu arrière d’activer les roues arrière. En plus du moteur V6 de 3,5 litres, celui-ci est associé à un moteur électrique produisant 165 chevaux. La répartition de cette puissance est dévolue à une transmission de type CVT.

Pour l’instant, ce modèle hybride est auto rechargeable et non pas rechargeable à l’aide d’une prise de courant. Cependant, ça semble être dans les plans de convertir ce modèle en véhicule pouvant être rechargé à une borne électrique. Cependant, cela aura pour effet d’augmenter le coût de façon substantielle et sans doute pour quelques kilomètres d’autonomie entière. Reste à savoir si le jeu en vaudra la chandelle.

La suspension variable adaptative gère des éléments avant de type MacPherson et arrière à double bras triangulaire. En plus, pour 2020, les barres stabilisatrices avant et arrière sont dorénavant évidées et de plus gros diamètre afin de réduire le poids et le roulis dans les virages.

Comme maintenant c’est de mise chez ce constructeur, le système de sécurité comprend de multiples éléments allant du moniteur d’angles morts aux multiples coussins gonflables sans oublier le régulateur de vitesse dynamique à radar et l’aide au suivi de voie. En fait, ce modèle était doté du système de pré collision avec détection des piétons et des cyclistes.

Malgré sa silhouette et ses quatre roues motrices, le RX sous toutes ces moutures n’est pas destiné à jouer les baroudeurs. Il s’agit d’un véhicule toutes routes, toutes conditions de chaussée, mais n’allez pas vous engager dans un sentier très accidenté, vous risquez de revenir à pied. Par contre, sur l’autoroute et même sur des routes secondaires, cette Lexus privilégie le silence de roulement, le confort et une suspension en mesure d’absorber tout ce que nous proposent les mauvaises routes de notre province. De plus, les améliorations à la suspension ont grandement réduit le roulis en virage.

Il est vrai que le système d’info divertissement nécessite un certain temps d’acclimatation, que le pavé tactile est une source de frustration et que l’ergonomie n’est pas toujours le point fort de ce modèle. Par contre, sa fiabilité confirmée, un comportement routier vraiment sans surprise et un rouage hybride permettant de bénéficier d’une consommation inférieure à 9 litres aux 100 km en conduite normale sont autant d’éléments qui plaident en sa faveur. Il y a bien entendu le prestige de posséder ce modèle phare de la division Lexus.

Il faut également souligner que la version à motorisation hybride propose des accélérations et des reprises nettement plus convaincantes que celle proposée par le modèle à moteur atmosphérique.

En passant, il existe une version allongée, la 450 h L dotée de trois rangées de sièges et vendue beaucoup plus cher. Par contre, je ne crois pas que le jeu en vaille la chandelle puisque la troisième rangée de sièges est inconfortable tandis que le prix demandé pour cet inconfort est très élevé.

Somme toute, le RX demeure toujours l’étalon qui sert de mesure de cette catégorie et conserve ses qualités d’origine tout en proposant un emballage moderne est fort complet.