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Mazda CX–5

par Denis Duquet

24 septembre 2017

Première de sa catégorie

Dès son arrivée sur le marché en 2012, le CX-5 a été considéré par la majorité comme étant le meilleur VUS de sa catégorie. Non seulement sa silhouette était élégante et sa motorisation économique en carburant, mais l’expérience de conduite était nettement supérieure à la moyenne de la catégorie. Ajoutez à cela un habitacle relevé et un agrément de conduite supérieur à la moyenne et vous comprenez pourquoi on s’est emballé pour ce modèle qui a obligé Mazda à réviser ses chiffres de production à la hausse.

Depuis son lancement, plusieurs autres modèles concurrents sont apparus, ce qui ne l’a pas empêché de continuer de dominer la catégorie. Pourtant, pour conserver ce titre, il n’était pas superflu de procéder à plusieurs améliorations afin de conserver cet avantage.

Silhouette révisée, habitacle transformé

Si à prime abord la silhouette semble avoir subi peu de modifications, il suffit de s’attarder d’un peu plus près à ce nouveau venu pour réaliser qu’on a modifié plusieurs éléments aussi bien sur la partie avant qu’à l’arrière tandis que les parois latérales ont été modifiées. Il en dégage une impression accrue de sportivité tandis que les changements apportés à l’avant et à l’arrière ont permis de faire appel à des feux à diodes électroluminescentes, comme le veut la tendance actuelle. Soulignons également l’arrivée de deux nouvelles couleurs permettant de donner plus d’impact à cette silhouette renouvelée.

La transformation est plus importante dans l’habitacle alors que la planche de bord est pratiquement toute nouvelle. On peut remarquer la présence de buses de ventilation horizontales qui donnent un effet d’amplitude à l’habitacle. De plus, l’affichage tête haute est réfléchi sur le pare-brise tandis que plusieurs commandes ont été améliorées et révisées afin de rendre l’expérience de conduite plus intuitive. Et même si c’est élément n’est pas perçu au tout début, le positionnement du pédalier permet d’adopter une position de conduite plus relaxante.

La qualité des matériaux est meilleure que précédemment et une grande attention aux détails a été apportée afin d’accentuer l’impression de richesse de l’habitacle. Soulignons entre autres les surpiqûres des sièges, un détail pour certains, mais un élément qui ajoute au raffinement de l’habitacle. On aurait cependant apprécié que l’écran d’affichage soit un peu plus grand, mais il semble que ce soit quand même le standard de la catégorie. Alors…

Le diesel s’en vient

Depuis des années, Mazda nous propose l’arrivée d’un moteur diesel sous le capot de plusieurs modèles, incluant le CX-5. Son arrivée a été reporté à plusieurs reprises, mais cette fois, c’est pour vrai. En effet, ce moteur économique sera bientôt disponible. En attendant, on note le retour des deux groupes propulseurs précédents, à savoir un quatre cylindres de 2,5 litres produisant dorénavant 187 chevaux et un autre quatre cylindres, un 2,0 litres cette fois, produit 155 équidés. Dans les deux cas, la boîte automatique à six rapports est de série avec le moteur 2,5 litres et optionnel sur la version à moteur 2,0 litres. Ce dernier moteur est livré de série avec une boîte manuelle à six rapports.

La conduite privilégié

Les communiqués du constructeur ont beau nous parler de l’efficacité du rouage intégral, du système de gestion du couple G Vectoring et de la frugalité des moteurs, deux éléments ont dominé notre essai routier de cette nouvelle génération, à savoir un silence de roulement fortement amélioré et un agrément de conduite nettement supérieur à la moyenne de la catégorie. Par exemple, le système G Vectoring hausse automatiquement la compression du moteur en entrée de virage, ce qui permet de stabiliser la voiture dans le la courbe. Par la suite, la compression revient à son niveau normal ce qui facilite l’accélération en sortie de virage. Ce système assure également une stabilité accrue en ligne droite.

Les moteurs ont été révisés non pas dans le but d’augmenter la puissance de façon significative, mais les ingénieurs ont révisé la gestion électronique des deux moteurs afin d’optimiser les accélérations et rendre celles-ci plus linéaires. Les accélérations ne sont pas déficientes sans être tonitruantes. Mais une fois la voiture lancée, elle maintient un équilibre parfait associé à une direction précise.

Somme toute, ces améliorations nous permettent de conclure que cette révision a eu pour effet d’améliorer la voiture aussi bien au chapitre de l’esthétique que du confort tout en relevant d’un cran le niveau de conduite qui était déjà considéré comme étant la référence.