Depuis plusieurs années, les utilitaires ont la cote d’amour des consommateurs. Allez savoir pourquoi ? Les voitures sont plus agréables à conduire par leur dynamisme et leur garde au sol peu élevée. Les fourgonnettes offraient quant à elles, la polyvalence et de l’espace, même à la troisième banquette.
Pourtant, les véhicules utilitaires sports continus de prendre toute la place. Cependant et heureusement, certains constructeurs persistent et signent dans le segment des fourgonnettes. C’est le cas de KIA avec sa Carnival, anciennement Sedona.
Cette fourgonnette assure dans la continuité de sa devancière par son format et son équipement relevé. Elle propose une silhouette plus moderne et un peu plus masculine avec sa coupe plus angulaire et sa partie avant plus agressive. Le but de l’opération inavoué est de séduire une jeune clientèle en quête d’un véhicule de caractère. La bande chromée en L vient garnir le pilier C afin de caractériser cette fourgonnette. Les phares sont minces tout comme les feux arrière qui se fondent avec une mince bande qui traverse le hayon.
La présentation intérieure est simple mais empreinte d’une grande modernité. La planche de bord rectiligne accueille un grand panneau horizontal qui dispose des indicateurs digitaux principaux et vers le centre de l’écran multimédia. Les contrôles du chauffage et de la climatisation s’installent au centre en début de la console centrale. Tout est à porter de main et simple d’utilisation. La qualité d’assemblage est exemplaire tout comme les matériaux utilisés. Il est vrai que la Carnival demeure une fourgonnette un peu plus haute de gamme que la défunte Grand Caravan par exemple.
Selon la version choisie, la Carnival propose une capacité de 7 ou 8 places. Dans le premier cas, des sièges capitaine inclinables prennent place en remplacement de la banquette pleine largeur. La 3e banquette offre tout de même un confort raisonnable et est facile d’accès. Pour ce qui est du coffre, quand on parle de polyvalence et d’espace, il offre un volume de chargement débutant à 1139 litres. Mais une fois tous les sièges rabattus, son volume passe à 4110 litres. Dans les deux cas, c’est presque le double de celui du grand Telluride.
Vous avez le choix entre 5 déclinaisons qui se logent entre 34 795 $ et 48 595 $. Elles sont tous équipés du moteur V6 de 3,5 L qui dégage 290 chevaux et qui se lie à une boîte de vitesse automatique à 8 rapports. L’ensemble est bien amalgamé pour offrir une grande douceur et efficacité. De plus, elle est un peu moins gourmande que le Telluride. En utilisation quotidienne, cette Carnival offre tout ce qu’il faut pour n’importe quelle utilisation raisonnable, passagers ou matériaux.
Il faut tout de même reconnaître deux lacunes importantes. À son introduction sur notre marché, aucune version hybride ou hybride/rechargeable n’est proposée. En second plan, pas de rouage intégral au programme. Ces deux éléments importants sont pourtant proposés chez Toyota avec la Sienna. Si le constructeur remédiait à ses deux manques, la Carnival pourrait sûrement passer pour un multisegment comme la direction de KIA se plait à la catégoriser.
De plus, nombreux sont ceux qui pourraient y voir un véhicule vraiment adapté à la nouvelle réalité du marché. Pour ma part, elle occuperait le premier rang dans mon carnet de choix devant la grande majorité des VUS de ce monde. Alors pourquoi acheter un utilitaire? Si L’on compare la Carnival avec un membre de la famille, le Telluride, ses avantages seraient évidents. L’accès à bord est plus simple, les passagers sont plus confortables, le volume de chargement est doublement intéressant. Il ne manque principalement que le rouage intégral.