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Toyota 4 Runner

par Denis Duquet

9 septembre 2017

Le dernier de sa catégorie

De nos jours, il se vend de plus en plus de VUS. Enfin, une grande partie des acheteurs se tourne vers ce type de véhicule lorsque vient le temps de remplacer leur berline. Si bien que la catégorie des berlines connaît une forte récession en fait de chiffres de vente. Pourtant, aussi curieux que cela puisse paraître, malgré une invasion massive de VUS de tous les prix et de toutes les marques, les modèles suffisamment costauds pour affronter les conditions les plus intimidantes sont en nombre limité.

Les véhicules purs et durs spécialement conçus pour une conduite hors route réservée à des costauds ont disparu les uns après les autres, tant et si bien que le Toyota 4 Runner est le dernier de sa catégorie à proposer un châssis autonome. De là à en conclure qu’il s’agit d’une camionnette transformée en VUS, il y a un pas que l’on n’hésite pas à franchir.

Et Toyota persiste et signe. Au lieu de délaisser ce modèle, on le requinque régulièrement surtout au chapitre de la présentation et du niveau d’équipement. Pour 2017, les stylistes ont sorti leur boîte à crayons et ont concocté une version TRD qui ne tente pas de cacher ses origines robustes et pas tellement subtiles.

Extérieur

Déjà lors de sa dernière refonte, on avait accentué le caractère costaud de ce modèle. Avec la version TRD, les stylistes en ont remis une couche. L’élément visuel qui donne le plus une impression de robustesse est ce bouclier avant protubérant placé sous la grille de calandre qui est de dimensions imposantes. En plus, une prise d’air sur le capot, une carrosserie taillée au couteau et quelques autres éléments de caractère lui donnent des airs de char d’assaut pour les routes et les sentiers. En plus, sur la version TRD, de gigantesques pneus à semelles dotées de sculptures imposantes ajoutent au portrait.

Habitacle

Compte tenu de l’apparence extérieure, on aurait cru que la planche de bord serait totalement dépouillée, parsemée de quelques cadrans afin de faire explorateur ou aventurier. Mais bien au contraire, les stylistes ont tenté de nous donner une impression de modernité tout en accentuant le caractère technique de ce véhicule. Ils ont réussi à harmoniser des éléments de commande de couleur aluminium brossé avec les autres éléments de couleur noire. Les sièges offrent support correct, mais le passager avant sera très heureux d’avoir une poignée pour s’agripper lors d’excursions sur des sentiers en fort mauvais état.

Les responsables du marketing ne peuvent s’empêcher de multiplier l’offre de ce véhicule même si celui-ci se destine à une clientèle assez limitée et à une utilisation spécifique plus ou moins. En effet, on ne se gêne pas pour proposer plus de cinq versions différentes, se partageant cependant la même mécanique, et la même motorisation. Un seul moteur est au catalogue, il s’agit d’un V6 4,0 litres produisant 270 chevaux couplés à une boîte automatique à cinq rapports. À l’exception du Limited qui propose un rouage intégral automatique, toutes les autres versions sont du type 4X4. Il faut donc à engager soi-même la répartition du couple aux quatre roues par le biais d’un levier à l’ancienne monté sur la console centrale. En plus, la version TRD des propose une foule d’éléments esthétiques visant à souligner le caractère exclusif et costaud de ce modèle sans oublier une suspension spécialement conçue pour le hors route.

Mécanique

Les responsables du marketing ne peuvent s’empêcher de multiplier l’offre de ce véhicule même si celui-ci se destine à une clientèle assez limitée et à une utilisation spécifique plus ou moins. En effet, on ne se gêne pas pour proposer plus de cinq versions différentes, se partageant cependant la même mécanique, et la même motorisation. Un seul moteur est au catalogue, il s’agit d’un V6 4,0 litres produisant 270 chevaux couplés à une boîte automatique à cinq rapports. À l’exception du Limited qui propose un rouage intégral automatique, toutes les autres versions sont du type 4X4. Il faut donc à engager soi-même la répartition du couple aux quatre roues par le biais d’un levier à l’ancienne monté sur la console centrale. En plus, la version TRD des propose une foule d’éléments esthétiques visant à souligner le caractère exclusif et costaud de ce modèle sans oublier une suspension spécialement conçue pour le hors route.

Conduite

Comme il faut s’y attendre sur un véhicule à vocation tout terrain, le confort de la suspension, l’insonorisation ainsi que la précision du volant ne font pas partie des attributs positifs du 4Runner. C’est correct, mais ce n’est certainement pas le véhicule idéal pour effectuer de longues randonnées, surtout avec les pneus au profil agressif du modèle TRD. Et pour rester dans la rusticité, le moteur V6 est certainement d’une robustesse à toute épreuve, mais il est passablement rugueux et bruyant.

Par contre, même si les contrôles électroniques de rouage 4X4 manquent de discrétion et d’homogénéité, il existe suffisamment de réglages pour la conduite tout-terrain pour affronter les sentiers intimidants ou presque impraticables.

Verdict

Il est vrai que la silhouette manque certainement de subtilité, que le confort n’est pas la qualité première de ce Toyota et que le prix selon les modèles surpasse généralement les 50 000 $, sans oublier un agrément de conduite mitigée, il n’en demeure pas moins que pour les personnes à la recherche d’un véhicule costaud, éminemment robuste et d’une durabilité à faire pleurer les concessionnaires, le 4 Runner de par ses caractéristiques et sa diversité est digne d’intérêt pour les aventuriers.