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Toyota Prius Prime 2017

par Jacques Deshaies

20 octobre 2017

La Toyota de transition.

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté j’ai vraiment de la difficulté avec le style de la Prius Prime 2017. Je me demande encore pourquoi les constructeurs automobiles connus s’obstinent à nous proposer des voitures écologiques aux apparences douteuses. On se croit au sein même du deuxième film de la trilogie des Retours vers le Futur! J’avais fait l’essai de la Mirai en Californie et j’avais posé la même question aux responsables du projet. On m’avait répondu que c’était pour la distinguer des voitures traditionnelles. Eh bien, dans le cas de la nouvelle Prius, c’est réussi.

Maintenant, la nouvelle Prius redessinée l’an dernier conserve cette silhouette un peu bizarre. Particulièrement pour la partie arrière qui porte une lunette très inclinée et une deuxième partie en position verticale. Sachez que la nouvelle Prius se distingue sous certains aspects de la version rechargeable, la Prime. À l’avant, la Prius présente des phares en forme de boomerang tandis que la Prime porte des phares effilés plus conventionnels. De plus, cette dernière présente une partie centrale avant noire et des bandes DEL verticales de grands formats.

C’est le même constat à l’arrière. La partie verticale vitrée est présente dans les deux cas, mais l’ensemble offert avec la Prime est beaucoup plus audacieux. La lunette principale est embossée en son centre.

Son habitacle est tout aussi futuriste. Tous les instruments sont logés au centre du tableau de bord. Si la Prius régulière porte un écran multimédia de taille normale au centre, la Prime propose un écran géant en position verticale. C’est un peu à la façon de la célèbre Tesla.

Si la Prius porte le même groupe motopropulseur, la Prius Prime peut franchir plus de 35 km en mode électrique seulement. Mais attention, cette référence change rapidement selon votre façon de conduire et selon l’utilisation de plusieurs accessoires comme le climatiseur. Pour une utilisation urbaine sur de courtes distances, disons que ma moyenne obtenue avoisinait les 3,3 l/100. Pourtant, le constructeur annonce 1 l/100 de plus dans sa fiche.

Dans les deux cas, le moteur quatre cylindres de 1,8 litre annonce 95 chevaux tandis que le moteur électrique associé en propose 71. Au combiné, c’est 121 chevaux qui s’en extirpent.

Au final, vivement la version Prime qui vous permet de rouler en ville sur de courtes distances en mode électrique seulement. Et si vous partez pour vos vacances d’été sur la côte est des États-Unis, le moteur à essence viendra vous le permettre.