Le constructeur allemand Volkswagen nous propose une nouvelle Jetta pour 2018. Sauf que cette fois, c’est vraiment une nouveauté et non une version de la Golf à laquelle il aura greffé un coffre !

Au départ, il faut mentionner que cette nouvelle Jetta repose désormais sur la toute récente plateforme MQB du constructeur qui fut introduite en 2015 sous la Golf redessinée avant de se trouver sous les Tiguan, Atlas et Audi 3. Une plateforme, ça s’agrandit, ça s’élargit et ça se modifie, mais en général, on y retrouve des points d’attache de suspension qui sont les mêmes. L’architecture est aussi reproduite sur chaque variante. Dans le cas de cette nouvelle Jetta, ce sont surtout les suspensions arrière qui sont différentes vu qu’au lieu des jambes de force, cette berline fait appel à une barre traversable de torsion.

Quoique la silhouette de la Jetta demeure « reconnaissable », on y remarque surtout un avant dont le design s’apparente à celui de la plus grande Passat. La Jetta 2018 est un peu plus longue que sa cousine, la Golf, mais elle en conserve une allure semblable.

L’intérieur de cette belle Allemande a également été refait et on y voit maintenant un tableau de bord redessiné qui accepte plus facilement le grand écran central qui sert à la radio, la caméra de marche arrière et à la navigation. Petite note au passage, j’ai trouvé ce système plus convivial cette fois ! Est-ce moi ou la machine ? Toutefois, je mets les conducteurs de Volkswagen en garde, si voulez monter ou baisser le volume, vous êtes mieux de la faire avec les commandes au volant, car si vous voulez utiliser le bouton de la radio, vous risquez de toucher à l’écran tactile et bousiller vos ajustements ! Pour le reste, je dois vous dire que, contrairement au passé, le système de navigation a fonctionné à mon goût !

Les places avant sont des baquets relativement confortables (quoiqu’un peu fermes) alors que les places arrière procurent un peu plus de place pour les jambes des occupants, mais moins de débattement pour la tête. Deux personnes peuvent facilement prendre place à l’arrière, mais s’il y a une troisième personne au centre, elle y sera moins confortable, car les coussins n’y sont pas très moelleux.

Sous le capot de cette traction avant se trouve le même petit quatre cylindres turbocompressé à essence que l’année dernière. Il fait 147 chevaux et 184 lb-pi de couple ce qui, grâce à la boîte automatique à huit rapports, suffit largement à procurer des performances honnêtes à cette auto dont des accélérations à 100 km/h en quelque huit secondes et des reprises confortables. Plus tard, Volkswagen devrait nous proposer une version GLI de cette auto avec un quatre cylindres de 2,0 litres. La grande différence, c’est que la nouvelle Jetta, même si elle conserve une tenue de route remarquable, m’a paru beaucoup plus douce que dans le passé. Si vous croyez qu’une bonne tenue de route doit s’obtenir qu’avec une suspension ferme, vous serez surpris par les réactions de la nouvelle Jetta.

Une surprise ou une déception ? Certains amateurs d’anciennes Volks rigides crieront à la trahison. Mais en vérité, on note, avec la nouvelle génération, une importante amélioration au point de vue confort… ce qui devrait mieux convenir à une population de consommateurs qui… ne rajeunit pas !