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Alfa Roméo Giulia 2018 : Le joueur attendu

3 mai 2018

Le grand patron du groupe FCA, M. Marchionne, l’avait annoncé. Le constructeur italien Alfa Roméo prendra sa place sur le marché. La belle 4C avait lancé le bal, mais la Giulia annonce un véritable retour de la marque en sol nord-américain.

Cette berline intermédiaire affiche toutes ses rondeurs de belle façon. Le style Alfa Roméo est unique. Depuis des décennies, le constructeur nous a offert des voitures à la silhouette aguichante. Cette Giulia porte évidemment ce nez exclusif avec cette grille effilée en triangle. Sans franchir le cap de l’extravagance, l’ensemble demeure sobre et élégant.

Même constat pour la présentation de l’habitacle. Tour comme le Stelvio, certains matériaux font bon marché, mais le design de la planche de bord est plutôt réussi. L’écran multimédia s’intègre parfaitement dans le dessin de la partie supérieure. Notez le bouton de démarrage qui loge à gauche du pommeau central du volant. Façon Ferrari!

Cinq versions sont proposées. Les deux premières se présentent en mode propulsion. Les deux autres sont équipées du rouage intégral appelé Q4. Ces quatre versions sont motorisées par le moteur quatre cylindres de 2,0 litres à injection directe. Il affiche une puissance de 280 chevaux et 306 lb-pi de couple. Le tout s’accompagne d’une boîte automatique à huit rapports. Sachez qu’après plus de 300 km, le plaisir de conduire était bien présent. Le châssis de la Giulia est d’une rigidité exemplaire. De plus, la direction est précise, les accélérations probantes et les reprises plus que correctes.

Alors, imaginez la cinquième version, la Quadrifoglio. Cette dernière, offerte en mode propulsion seulement, dispose d’un V6 turbocompressé de 2,9 litres pour 505 chevaux et 443 lb-pi de couple. Les départs sont foudroyants, mais attention. Cette déclinaison commande plus 35 000 $ de plus que la Ti à rouage intégral tout équipées. Alors si vous tenez absolument à ce surplus de puissance, préparer votre chéquier.

Sommes toutes, la Giulia n’a pas à rougir devant ses plus proches concurrents allemands. Le nombre réduit de concessionnaires pourrait cependant refroidir les acheteurs.

Pour :

  • Direction précise
  • Silhouette réussie
  • Excellent châssis

Contre :

  • Système de navigation
  • Certains matériaux de l’habitacle
  • Peu de concessionnaires