Il n’était pas cher et ne valait pas plus que le prix demandé. Honnêtement, la première génération du Compass et de sa déclinaison plus macho, le Patriot, n’aurait jamais gagné des prix d’excellence. Mais la facture du modèle de base en a convaincu plus qu’un.

Lancé l’an dernier, le nouveau Compass n’a plus rien à voir avec la génération précédente. De plus, par la même occasion, Jeep a fait disparaître son homologue, le Patriot. Cette nouvelle livrée est entrée dans le rang avec une allure beaucoup plus moderne. Il propose des airs de Grand Cherokee après un régime sévère. L’aspect original de sa silhouette demeure cette bande de chrome qui surplombe les portières et qui vient entourer la lunette arrière.

Son habitacle est nettement mieux réalisé. Je me souviens de ces plastiques bon marché dans le modèle précédent. Maintenant, les matériaux sont de meilleure qualité et la présentation du tableau de bord beaucoup plus jolie. L’habitacle est spacieux et malgré son petit gabarit, les places arrière sont confortables et offrent un bon dégagement autant pour la tête que pour les jambes. De plus, le coffre propose plus de 770 litres en volume de chargement.

Au chapitre de la mécanique, un seul moteur est proposé. Le quatre cylindres MultiAir de 2,4 litres pour une puissance de 180 chevaux est couplé à un choix de trois boîtes de vitesse. Vous aurez le choix entre une boîte manuelle à six rapports, une boîte automatique à six rapports ou une autre à neuf rapports. Les modes traction et intégrale sont également disponibles.  Côté performance, le Compass ne bat pas de record, mais son groupe motopropulseur fait du bon boulot en mode hors route. Son châssis est plus rigide et sa suspension mieux adaptée.

Au final, on ne devrait pas s’ennuyer de l’ancien modèle. Le Compass est maintenant prêt à affronter une concurrence de plus en plus intense.

• Silhouette plus moderne
• Habitacle soigné
• Châssis rigide

• Terminé les bas prix
• Consommation élevée
• Moteur un peu juste