Comme si la déjà très performante Giulia Quadrifoglio d’Alfa Romeo avec ses 505 chevaux n’était pas assez, la marque du trèfle à quatre feuilles dit avoir un projet pour une version coupé de la Giulia qui serait encore plus extrême. La nouvelle Giulia Coupé se verrait alimenter par un V6 turbo de 2,9 litres et d’une puissance de 641 chevaux, à peine 20 chevaux de moins que celle de la Ferrari 488 !

D’ailleurs la technologie qui sera utilisée sur ce coupé sport provient directement de la F1 avec un système ERS (Energy Recovery System) tel qu’utilisé par l’écurie Ferrari et développé avec l’expertise de Magneti Marelli.

Parmi ses concurrents directs potentiels, BMW M4 DTM produit 493cv (454cv en CS), l’Audi RS5 444bhp et le Mercedes-AMG C63 S Coupé 503bhp.

Le coupé Giulia pourrait apparaître vers la fin de cette année et être mis en vente en 2019.

Selon certaines rumeurs, Sprint — bien que GTV serait historiquement plus approprié — le coupé est dérivé de la berline Giulia (photo ci-dessous).

L’ensemble avant de panneaux extérieurs est susceptible d’être le même, mais il y aura une nouvelle ligne de toit arrière et des portes plus longues pour faciliter l’accès aux sièges arrière. Alfa sera probablement désireux de fournir un bon logement à l’arrière. Son modèle GT précédent offrait un excellent aménagement pour un coupé et s’est donc mieux vendu. Un nouveau design de museau, pour distinguer le coupé de la berline, est également probable.

Le coupé Giulia aura probablement un coffre conventionnel, mais il est concevable qu’Alfa puisse développer une version à hayon cinq portes pour rivaliser avec l’Audi A5 Sportback et la BMW Série 4 Gran Coupé, un dérivé qui élargirait considérablement son attrait.

L’ERS pourrait bien être une évolution de la configuration HY-KERS développée par Ferrari et Magneti Marelli pour le LaFerrari, qui, selon la compagnie, est plus avancée que le type utilisé dans ses voitures de F1. On s’oriente plus vers la performance plutôt que l’économie et les émissions. Le couple à bas régime du moteur électrique complète la courbe de couple du moteur à essence.

Néanmoins, les groupes motopropulseurs ERS produiront moins d’émissions et une meilleure consommation de carburant que les moteurs conventionnels de type similaires. L’implantation du système est susceptible de présenter un gros défi pour Alfa Romeo. Le moteur, les systèmes de contrôle, l’onduleur et le bloc-batterie devront tous être adaptés et il pourrait également y avoir un système de refroidissement par liquide pour optimiser la performance et la durabilité de la batterie, comme avec le LaFerrari.

Le lancement de ces hybrides à haut rendement devrait contribuer à renforcer la réputation d’Alfa Romeo en matière de produits, contribuant ainsi à donner à la marque le genre de leadership technologique dont elle a bénéficié dans les années 1960.

Bien qu’il n’y ait pas de dates officielles de mise en vente, on vise 2020