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Volkswagen Alltrack. Une intéressante proposition

par Denis Duquet

3 octobre 2018

Le constructeur allemand aime bien nous proposé un mélange des genres. Nous en avons une fois de plus la preuve avec la version Alltrack qui se veut une combinaison de familiale et d’utilitaire sport. D’ailleurs, cette recette en a impressionné plusieurs car ce véhicule a remporté plusieurs accolades dans les classements de diverses publications et il figure également dans la liste des « Top 10 » de la revue américaine Car & Driver, rien de moins.

Avant de parler de ce modèle particulier, il est important de souligner qu’il existe une alternative plus économique, soit la version familiale de la Golf. On peut pratiquement bénéficier de tous les avantages du Alltrack tout en épargnant à l’achat. Cependant, ce dernier modèle propose un ensemble général qui en offre davantage.

Au départ, il bénéficie de la plate-forme MQB qui se veut le nec plus ultra chez ce constructeur en fait de performance, de solidité et de polyvalence. Il est doté d’un moteur quatre cylindres de 1,8 litre produisant 170 chevaux et un couple de 285 livres-pieds. Il est associé à une boîte à double embrayage à six rapports tandis que la transmission est intégrale. Il faut également souligner que la suspension est modifiée et que la garde au sol a été haussée de 38 mm afin d’offrir plus de dégagement en terrain accidenté. La combinaison de tous ces éléments permet de pouvoir se retrouver au volant de véhicules capables de s’adapter de belle façon à toutes les conditions.

À mon avis, les stylistes ont réussi à dessiner une belle silhouette et ils ont résisté à la tentation de lui donner un air plus costaud afin de l’associer à un VUS pur et dur aux yeux des gens. L’équilibre des formes est bon et même si la garde au sol est plus élevée, cela ne déroge pas à l’impression d’ensemble. L’habitacle est semblable aux autres Golf et on bénéficie donc une planche de bord dotée d’une présentation logique et d’une belle ergonomie.

Il faut également souligner la qualité de fabrication et des matériaux. Enfin, les sièges sont moins durs qu’auparavant et encore plus confortables. Par ailleurs, les places arrière sont correctes tandis que la capacité de la soute à bagages est de 850 litres, les dossiers arrière relevés tandis que l’espace total disponible est de 2860 litres lorsque ces dossiers sont abaissés.

De prime abord, un moteur de 170 chevaux pour un véhicule pesant environ 1500 kg semble un peu juste. Pourtant, à l’usage, ce moteur s’est toujours montré à la hauteur de la tâche et répond quasiment instantanément aux sollicitations de l’accélérateur. En revanche, on a pu déceler quelques hésitations de la boîte automatique robotisée. Situation qui semble propre aux versions à quatre roues motrices.

Sur la route, malgré un centre de gravité plus élevé, la tenue de route s’est révélée très bonne, la direction précise et s’il faut trouver à redire, c’est la sécheresse de la suspension qui ne fait pas toujours bon ménage avec que les bosses dont sont parsemées nos autoroutes. Le trajet sur l’autoroute 20 de Drummondville à Montréal alors que la chaussée était parsemée de bosses est devenue assez désagréable alors que la suspension n’arrivait pas toujours à les absorber. Mais dans l’ensemble, les qualités générales de ce modèle compensent allègrement pour ce petit inconvénient.

Il est vrai qu’il s’agit d’une version plus onéreuse de la familiale Golf, mais l’ensemble de son équipement et ses multiples qualités compensent facilement.