Il n’y a que les fous qui ne changent pas d’idée et force d’admettre que Sergio Marchione, le grand patron de FCA, est loin d’être bête. C’est pourquoi il a pris la sage décision de poursuivre la carrière de cette fourgonnette qui survit en bonne partie grâce à des prix très compétitifs et surtout en comparaison avec la toute nouvelle Pacifica, nettement meilleure mais de prix de beaucoup supérieur. Ce vétéran nous revient donc une autre année avec pratiquement aucun changement, sauf celui de l’arrivée de nouvelles couleurs et sans doute de quelques petits détails de raffinements mécaniques qui passent inaperçus.

Cela signifie donc que l’on retrouve la même silhouette que l’an dernier. Il est vrai qu’elle se débrouille toujours à ce chapitre face à la concurrence, mais elle arrive de plus en plus difficilement à le faire. En effet, de nos jours, une décennie sans changement, c’est pratiquement une éternité. Heureusement que dans cette catégorie où la boîte carrée domine, c’est moins important que dans d’autres secteurs. La même remarque s’applique à l’habitacle dont la planche de bord est plus pratique qu’élégante. Au fil des années, on a réussi à améliorer la qualité de la finition et de certains matériaux, mais un examen plus attentif nous confirme qu’il y a place pour de l’amélioration.

Les sièges avant sont confortables et offrent même un bon support latéral tandis que la position de conduite ne se prête à aucune critique sérieuse. Cependant, le système de sièges escamotables dans le plancher, le dorénavant légendaire Stow’nGo, nécessite l’utilisation de coussins particulièrement minces. Ce qui se traduit par un inconfort qui se fait de plus en plus sentir au fil des kilomètres. Par contre, comme toutes les fourgonnettes, les portes coulissantes, le seuil de chargement bas et un ayons protégeant de la pluie sont toujours de la partie et fortement apprécié.

Le moteur V6 Pentastar de 3,6 litres produit 283 chevaux et se montre à la hauteur en fait de puissance adéquate, de reprise et d’accélération. Malheureusement, il est associé à une boîte de vitesses automatique à six rapports qui manque de raffinement. Ce qui explique en bonne partie une consommation de carburant relativement élevée face aux modèles concurrents.

Vendue bien souvent à prix cassés, la Grande Caravan offre un bon rapport rendement–prix.

• Prix compétitif
• Polyvalence assurée
• Bon moteur

• Modèle vieillissant
• Fiabilité perfectible
• Consommation élevée