Redessiné en 2016, le Pilot a changé sa silhouette tout de même unique pour un style beaucoup plus générique. De toute façon, les stylistes devaient rencontrer une exigence primordiale, offrir de l’espace pour une troisième banquette. De plus, le marché américain est important et les VUS imposants sont populaires.

La partie avant propose un capot court et surplombant une grille identitaire. Remarquez la large bande de chrome qui s’insère dans les immenses phares. De profil, le Pilot porte une fine bande qui allège la ceinture de caisse. Même chose pour le bas des portières. À l’arrière, le hayon est de grande dimension afin de faciliter le chargement.

La qualité d’exécution est toujours de haut niveau à l’intérieur. L’harmonisation des teintes est réussie tout comme l’ajout de matériaux laqués qui ajoute une touche de luxe à l’ensemble. L’on retrouve évidemment les boutons poussoirs en lieu et place du traditionnel levier de vitesse sur la version Touring seulement. Les autres s’équipent du bon vieux levier. Cependant, le système multimédia demeure peu convivial et une source de distraction importante. Pour les vieux comme moi, pas de bouton de volume de chaîne audio. Il y a bien le curseur de l’écran tactile ou un contrôle au volant.

Le Pilot utilise le même groupe motopropulseur que la fourgonnette Odyssey. Le V6 de 3,5 litres propose 280 chevaux en puissance et 262 lb-pi de couple. Il est offert en mode traction avec une boîte automatique à six rapports ou avec le rouage intégral qui s’associe alors à la boîte automatique à neuf rapports. Pas de dix rapports!

Sommes toutes, le Pilot s’inscrit parfaitement dans la lignée des utilitaires du marché. Il est grand, spacieux, confortable et relativement économique en carburant. Mais il vous faudra mettre le prix. Le prix de départ dépasse les  40 000 $ et la facture grimpe allègrement au-dessus des  50 000 $ pour les versions équipées.

• Spacieux
• Présentation soignée
• Polyvalent

• Pas de boîte 10 rapports
• Style générique
• Système multimédia