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Hyundai Santa Fe Hybride

À ne pas négliger

 

Texte et photos : Denis Duquet

4 août 2021

 

Lorsqu'on songe à un véhicule hybride, on nomme immédiatement des produits de marque Toyota, les pionniers de cette technologie. Cependant, plusieurs autres constructeurs se sont tournés vers  cette technologie qui permet non seulement de polluer moins, mais d'obtenir une consommation de carburant fort réduite. Tout récemment, Hyundai a commercialisé plusieurs nouveaux véhicules hybrides, notamment des modèles Sonata, Tucson et finalement le Santa Fe qui fait le lien entre ce dernier et le Palissade pleine grandeur. 

Cette année, le SantaFe a été entièrement modernisé et les stylistes ont réussi à nous donner un véhicule dynamique et élégant à la fois. Au premier coup d'œil, il se démarque par ses feux de position verticaux jumelés qui sont d'un bel effet et qui représentent la tendance des stylistes d'insérer des éléments lumineux distinctifs. La grille de calandre alvéolée accueille en son centre l'écusson Hyundai qui aurait besoin, c'est mon avis, d'une révision comme on l'a fait chez lac ompagnie sœur, Kia. Ce « H » incliné ne me semble pas tellement positif.  La section avant est relativement massive puisque sous une bande relativement imposante qui semble faire office de pare-chocs, on retrouve une prise d'air de grande dimension. 

Mais c'est surtout dans l'habitacle que l'on est conquis.  

Présentation réussie 

L’habitacle nous impressionne au premier coup d’œil. Non pas en raison de cet écran tactile de 10,5 pouces monté en relief sur la partie supérieure de la planche de bord, mais surtout sa console centrale de couleur grise argent parsemée de pavés de commande. Cela fait sérieux et impressionnant. Sur la partie gauche du module, on retrouve les boutons de passages des rapports, avec un bouton surdimensionné pour accéder au mode"Park". À la droite, en partie centrale, se trouve un bouton servant à sélectionner l'un des modes de conduite que l'on peut facilement choisir en fonction des conditions routières. En un tour de main, le véhicule est en mesure d'affronter différents éléments climatiques. 

La présentation est réussie, la finition sérieuse et même s'il faut déplorer la présence de quelques petits éléments en plastique de moindre qualité en certains endroits, il est difficile de trouver à redire. Surtout sur les versions plus onéreuses, alors qu'une partie des sièges est matelassée. À l'avant, les baquets sont chauffants et ventilés, tandis qu'à l'arrière, aux extrémités de la banquette, c'est également chauffant.   

226 chevaux au total   

Le modèle hybride essayé était propulsé par un moteur quatre cylindres 16 soupapes de 1,6 litre produisant 178 chevaux et 195 livres-pieds de couple. Il est associé à un moteur électrique de 59 chevaux pour un total de 226 chevaux. L'électrification se fait par le biais d'une batterie ion-lithium de 149-kWh. Ce duo est associé à une boîte automatique à six rapports et un rouage intégral  HTRAC. Cette motorisation n’est pas destinée à une piste d'accélération. Mais, comme il s'agit d’un véhicule familial, on peut conclure qu’un temps d'accélération de 0–100 km/h en un peu moins de huit secondes est adéquat. Par contre, la distance de freinage de 52 m m’a paru relativement longue par rapport à la concurrence. 

Quant à la boîte automatique,  elle accomplit son travail sans coup férir et comme sur la plupart des autres véhicules présentement sur le marché, son fonctionnement est passablement transparent. Et comme le nombre des rapports est limité à 6 , cette boîte n’a pas tendance à chasser inutilement les rapports comme c’est le cas de certaines unités à 8, 9 ou 10 vitesses. 

Quant au comportement routier, il est dans la bonne moyenne, avec l’absence de roulis  dans les virages, une stabilité directionnelle sans faute et même un silence de roulement de 68 dB à 120 km fort raisonnable. Par contre, la suspension est apparue quelque peu sèche sur nos routes québécoises toujours en mauvais état.   

L'électronique en vedette 

De nos jours, les constructeurs automobiles concentrent beaucoup d’efforts  envers les caractéristiques de sécurité gérée par l'électronique et par tous les gadgets qui rendent la vie plus facile. On a des détecteurs de changement de voie, des détecteurs de présence latérale, un système qui détecte l'endormissement du conducteur, la possibilité de stationner son véhicule par le biais de la télécommande, l’immobilisation devant un obstacle et la liste est presque sans limites. Et bien entendu, on retrouve les systèmes Apple CarPlay et Android auto qui sont des incontournables de nos jours. 

En plus, notre modèle d'essai était doté d'un immense toit panoramique, d’un système d'ouverture du hayon arrière par positionnement du pied tandis que les cadrans indicateurs numériques sont abrités dans une nacelle de 12,3 pouces. Soulignons que les informations affichées sont de consultation facile. Et, de très bonnes notes pour l'affichage tête haute coloré et fort complet qui devrait inspirer plusieurs autres constructeurs qui nous proposent un affichage terne et incomplet. 

Somme toute, le Santa Fe ne propose pas une silhouette aussi futuriste que le nouvelIe Ioniq dont la silhouette est vraiment réussie, mais il s'agit d'une autre catégorie de véhicules, et le Santa Fe, à part quelques petits irritants, est un véhicule complet, rien réalisé et offrant une consommation de carburant de moins de 8 litres aux 100 km. 

Il devrait convaincre plusieurs acheteurs par son équilibre.