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Lexus ES 2018 : Sur la ligne

25 novembre 2018

Le constructeur persiste dans sa quête des acheteurs à la recherche d’un symbole. Eh oui! Cette ES est juste sur la ligne entre l’Avalon et la GS. Car, il faut bien l’avouer, la ES n’offre rien de bien excitant et il vous en coûtera un peu plus cher pour avoir le même confort et le même niveau d’équipement que l’Avalon de Toyota. Mais vous avez le logo Lexus en moins!

D’entrée de jeu, la Lexus ES demeure la voiture tranquille du lot. Sa conduite est plutôt soporifique et son style passe carrément inaperçu si ce n’est de sa grille identifiant son appartenance à la marque de luxe. Évidemment, la présentation intérieure n’a rien de bien original, mais la qualité des matériaux demeure un cran plus élevé que dans l’Avalon.

Signe de l’absence de sportivité de cette ES, le volant partage le cuir et le bois. Pas sûr de cette application! Les appliqués de bois font meilleur effet sur certaines parties de la planche de bord. La qualité d’exécution est cependant irréprochable. Autre irritant, le système multimédia qui complique l’utilisation de toutes les applications. Un petit coussin qui supporte la paume de la main pendant que la surface rigide reçoit votre doigt est d’une précision remarquable. Mais c’est beaucoup trop pour sa manipulation en conduite.

Sous le nez de cette ES loge un V6 de 3,5 litres disposant de 268 chevaux et se couple à une boîte automatique à six rapports. Vous aurez droit également à la version hybride, la 300h qui propose un moteur quatre cylindres de 2,5 litres qui est jumelé à un moteur électrique. La combinaison délivre 200 chevaux seulement. Il se complète avec une boîte CVT.

Malgré cette ennuyante fiche, la ES occupe une grande place au sein de la gamme Lexus. Et c’est plus de la moitié des ventes aux États-Unis. Alors, elle est là pour rester!

Pour :

  • Fiabilité reconnue
  • Qualité d’assemblage
  • Confortable

Contre 

  • Conduite ennuyante
  • Système multimédia à revoir
  • Silhouette quelconque