La Lexus GS est à Lexus ce que la Série 5 est à BMW. Une voiture qui se trouve prise entre deux. La ES, malgré son manque de caractère, obtient du succès et la IS prends le reste des acheteurs du format. De l’autre côté, la LS vient combler les amateurs de grande berline. Même la GS F n’a pas réussi à créer un certain engouement.
À preuve, seulement 55 GS ont trouvés preneur au Québec l’an dernier. C’est peu! Seulement 415 unités au Canada. Ce n’est guère mieux. Il s’est vendu six fois plus de ES pour la même période. Est-ce que Lexus va tout simplement abandonner sa GS ou lui donner un second souffle important? On aura plus d’informations bientôt. Pour l’instant, la GS est reconduite intégralement pour 2018. Elle se décline toujours sous trois versions soit régulière avec la 350, hybride pour la 450h et en version sportive avec la GS F.
Disons que son allure n’a rien de bien attirant. Quand on parle de silhouette générique, cette GS mérite un podium. Sauf pour sa grande grille identitaire, elle ressemble à tout et à rien. Dommage, car elle est spacieuse à souhait. De plus, la présentation de l’habitacle est dans le ton des autres modèles Lexus. Le tableau de bord est d’ailleurs une reprise de celui de la IS.
Au chapitre de la motorisation, le moteur de base est le V6 de 3,5 litres pour 311 chevaux. Il est assisté par une boîte automatique à six rapports et s’équipe du rouage intégral. Comme c’est la devise chez Lexus, chaque modèle de la gamme propose sa version hybride. La GS porte donc le moteur V6 de 3,5 litres de 286 chevaux accompagné par un moteur électrique de 202 chevaux.
Au combiné, la puissance s’installe à 338 chevaux. Le tout complété par une boîte CVT. Le plaisir passe par le V8 de 5,0 litres de la version F pour 467 chevaux et sa boîte automatique à huit rapports.
Pour :
- Version F intéressante
- Rouage intégral efficace
- Fiabilité reconnue
Contre :
- Style anonyme
- Poids élevé
- Système multimédia