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Toyota C-HR 2018 : Un peu trop tard

11 mai 2019

Si cet utilitaire était venu au monde dans la foulée du Nissan Juke, j’aurais compris que le marché va vers ce genre de véhicule hybride par sa forme. Mais là, à l’aube de la disparition de son plus proche rival, je ne comprends pas. À moins que le but avoué soit de prendre laissée vacante.

Le C-HR arrive à un drôle de moment. Les tendances s’orientent vers les utilitaires sous-compactes, mais aux vertus connues.  De plus, il a la grande faiblesse de se pointer en mode traction seulement. Pas de rouage intégral pour l’instant. Vous me direz que ce sera suffisant pour affronter notre saison froide? Moi je vous dis que tant qu’à faire! De plus, la valeur de revente sera plus élevée et ce sera surtout plus facile à vendre. De toute façon, il faut faire avec actuellement et j’ai peut-être tort.

La silhouette du C-HR ne laisse personne indifférent. Sa partie avant cache bien l’entrée d’air. À la manière du RAV4, pas de grille, mais une partie avant pleine reconnaissable. De profil, il est aussi extravagant avec ses pourtours d’ailes exubérants et sa fenestration limitée. Au premier regard, je peux simplement vous dire que la visibilité sera des plus réduites. À l’arrière, une Honda Civic se reconnaît. Un hayon qui se retrousse s’harmonise avec une lunette réduite et un  aileron qui la surplombe.

À l’intérieur, c’est tout aussi spécial avec une partie extraite qui porte l’écran multimédia. Au premier coup d’œil, c’est joli et différent.  Mais l’espace est réduit et vos hôtes assis derrière vont demander à répétition l’heure d’arrivée. Le coffre est tout de même spacieux avec un volume de chargement de 538 litres.

Pour la motorisation, un seul choix soit un autre quatre cylindres de 2,0 litres pour 144 chevaux. Rien pour réveiller sa mère, mais suffisant pour une utilisation quotidienne.

Pour :

  • Style unique
  • Fiabilité assurée
  • Présentation moderne

Contre :

  • Un seul moteur
  • Pas de rouage intégral
  • Visibilité réduite