Londres (Angleterre) : Sous le millésime 2017, nous voilà à des années-lumière de ce qu’était l’automobile il y a plus de 50 ans. Chez Mini, le changement est radical depuis la reprise du constructeur anglais par la firme BMW. Rappelons que c’est en 2000 que la dernière Mini, appelons-la traditionnelle a pris la route. Dès 2001, la première Mini de l’ère moderne voyait le jour. Elle reprenait une bonne partie de son air de famille, mais sous un format nettement plus imposant. Terminé le temps où, dans une époque lointaine, l’on pouvait rouler en Mini sur les trottoirs!

Depuis cette relance, les déclinaisons de la Mini se sont succédé à un rythme effréné. Mais un ménage s’est imposé et pour 2017, la toute Britannique compacte se pose sous cinq modèles. La Mini trois portes est toujours bien là tandis que s’ajoute les versions cabriolet, cinq portes, Clubman et finalement Countryman. La Paceman a tiré sa révérence depuis peu. Terminé également ces versions au dessin discutable comme la Mini Coupée et sa déclinaison décapotable.

L’on pourrait bien l’appeler ainsi. Cette Countryman de seconde génération s’installe dans la classe des VUS de format compacte. Au départ, elle est 25 cm plus longue que la précédente Countryman. Et ce n’est pas tout! Elle annonce un empattement allongé de 75 mm. Juxtaposée, la différence est remarquable. Cette nouvelle livrée peut maintenant rivaliser avec les Audi Q3 et Volkswagen Tiguan entre autres. C’est peut dire comment cette Countryman en impose.

Pour ce qui est du style, elle reprend là où la génération précédente a laissé. Elle est haute sur patte et porte quelques accessoires qui annoncent ses capacités aventurières comme des pourtours d’ailes en plastique noir liés par une bande d’aluminium brossé sous les portières. Le support à bagage est également de série. À l’intérieur, c’est la reprise des présentations des autres modèles avec ce grand cercle au centre du tableau de bord qui arborent une palette de couleur selon l’utilisation que vous faites de votre Mini.

Compte tenu de gabarit plus imposant, ce n’est pas l’espace qui manque. Le dégagement pour la tête et les jambes est nettement supérieur aux autres produits de la marque. De plus, un couvre parechoc arrière capitonné peut être déployé au besoin pour s’asseoir pendant les parties d’avant-match au football.

La nouvelle Countryman se targue de pouvoir rouler en sentier. Elle se débrouille plutôt bien dans la boue et les sentiers cahoteux, mais ce n’est quand même pas un véritable passe-partout. Cette Mini a ses limites. Le rouage intégral All4 procure un rendement plus qu’intéressant. C’est un peu pour cette raison que cette Mini peut se mesurer aisément aux utilitaires compacts du marché. Et elle offre un dynamisme de conduite que l’on ne retrouve pas chez la concurrence. Utile et amusante à conduire!

La nouvelle Countryman est proposée en version Cooper à traction, Cooper All4 et Cooper S All4. Une version John Cooper Work sera offerte quelques mois après l’introduction des Cooper et Cooper S en mars prochain. Une version hybride rechargeable sera également proposée un peu plus tard. La Countryman 2017 s’offre le moteur trois cylindres turbo de 1,5 litre pour une puissance de 134 chevaux. Les versions S portent le moteur quatre cylindres turbo de 1,6 litre pour 181 chevaux. La John Cooper Work s’équipe quant à elle du moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres pour 228 chevaux.

Finalement, la version hybride rechargeable portera le moteur trois cylindres turbo assisté d’un moteur électrique de 65 kW ou 88 chevaux. Nous n’avons aucune indication pour le moment quant à son autonomie en mode électrique seulement, mais parions sur une moyenne de 40 km. Ce n’est qu’une estimation.

Au final, la nouvelle Mini Countryman porte toujours une bonne partie de la signature Mini mais peut maintenant rivaliser dans une catégorie de plus en plus prisée. Elle offre un style unique et une conduite des plus sportives. C’est à ce chapitre d’ailleurs qu’elle se distingue des autres utilitaires compactes du marché