Lors de son lancement en 2011, l’Optima été applaudie pour son élégance ainsi que l’équilibre de ses lignes. Plusieurs considéraient qu’il s’agissait de ce que Peter Schreyer, alors en charge du design chez Kia, avait fait de mieux. Devenu le grand patron, il a certainement supervisé le remodelage de ce modèle il y deux ans qui a conservé toutes ses qualités visuelles mais mises au goût du jour.
Il est donc quelque peu dommage que cette intermédiaire passe quelque peu sous le radar. D’autant plus qu’elle a plus à offrir qu’une belle allure. Notamment dans l’habitacle qui propose une disposition élégante de la planche de bord en plus d’une finition soignée réalisée à partir de matériaux de qualité. Il faut ajouter que le volant se prend bien en main tandis que l’ergonomie est à souligner.
L’Optima a plus à offrir que des qualités esthétiques. L’acheteur a le choix entre plusieurs motorisations. Le moteur de base est l’incontournable quatre cylindres de 2,4 litres produisant 185 chevaux et couplé à une boîte automatique à six rapports. Celle-ci est également utilisée avec le 2,0 litres Turbo de 245 chevaux. Une puissance permettant de boucler le 0-100 km/h en 7,6 secondes. Ce qui n’est pas mauvais pour la catégorie.
Pour se mettre au diapason des tendances du marché, l’Optima propose également deux motorisations hybrides. La première est un hybride conventionnel avec recharge des batteries par récupération d’énergie. Le second est de type branchable. Et contrairement à la tendance, la boîte de vitesses est à six rapports.
Et pour supporter son allure dynamique, l’agrément de conduite est à souligner associé à une tenue de route inspirante qui devrait plaire. Reste à Kia de convaincre les acheteurs potentiels de la valeur de l’Optima et de son potentiel routier.
Pour :
- Design raffiné
- Habitacle spacieux
- Choix de moteurs
Contre :
- Visibilité arrière
- Diffusion limitée
- La Stinger lui portera ombrage