C’est probablement le précurseur aux utilitaires présidentiels ou royaux. Car, ce grand et élégant VUS est préparé pour transporter Sa Majesté Royale. De plus, il fait partie de cette riche histoire de l’industrie automobile britannique. Et au prix demandé, on n’en attend pas moins!
C’est pourtant curieux, car sa silhouette a peu évolué au fil des décennies. Eh oui, des décennies! Ce sont ses concurrents qui ont pris le soin de se trouver une personnalité. Le Range Rover avait déjà la sienne. Sans éclat, il affiche toujours cette silhouette rectiligne très massive. Une grande boîte assise sur quatre roues de grande dimension. Sa grille rectangulaire s’incline vers l’avant à sa base et s’entoure de phares immenses. Seule découpe au niveau de la ceinture de caisse que ces ouïes qui s’installent aux portières avant et qui se joignent à une fine ligne qui traverse la base de la carrosserie. Cette dernière se lie aux feux arrière.
Sans tomber dans l’extravagance, la présentation de l’habitacle est d’un goût exquis. Les cuirs qui envahissent même la planche de bord offrent un coup d’œil d’une grande élégance. Malgré tout, la sobriété est de mise. L’écran multimédia siège en plein centre du tableau qui se voit traverser par une bande de couleur assortie aux cuirs des sièges. Le confort est digne des limousines et le silence qui règne à bord est digne de mention.
Comme la facture totale pour ce Range Rover est loin de faire sourciller ces illustres propriétaires, la consommation élevée des deux groupes motopropulseurs l’est tout autant. Le premier groupe se forme d’un V6 turbo diesel de 3,0 litres pour 254 chevaux et un couple élevé de 440 lb-pi. Pour les puristes, le V8 surcompressé de 5,0 litres propose 550 chevaux. Dans les deux cas, la boîte automatique à huit rapports et le rouage intégral sont de mise.
Pour :
- Confort assuré
- Notoriété établie
- Luxe à bord
Contre :
- Fiabilité discutable
- Gabarit imposant
- Système multimédia