Vers la fin
Avec l’engouement pour les utilitaires, les automobiles sont sur la corde raide. C’est d’autant plus vrai pour ces grosses berlines qui ne semblent servir qu’aux corps policiers. Les ventes à la baisse ont convaincu la direction de Ford de ne pas trop dépenser pour son rafraîchissement.
La Taurus n’a pratiquement pas changé depuis son introduction en 2010. En sept ans, seulement quelques détails ont été modifiés, mais elle est restée la même. Elle porte une silhouette qui commence sérieusement à dater. Sa ceinture de caisse imposante lui confère un style d’une autre époque. Malgré son gabarit imposant, elle n’offre pas tout l’espace à laquelle on s’attend. En contrepartie, son coffre est immense avec plus de 569 litres en volume de chargement.
La présentation de l’habitacle est correcte, mais sans plus. Certains matériaux font vraiment bon marché. Entre autres, la console centrale est beaucoup trop imposante. Ce dessin laisse moins d’espace pour les passagers qui ont l’impression de se trouver à l’étroit. Et c’est la même chose pour les jambes. Même la visibilité n’est pas terrible. D’ailleurs, la plupart des Taurus aperçus sont marqués par des parechocs altérés. Pas facile à stationner me direz-vous!
Vous aurez le choix entre trois groupes motopropulseurs. Le premier regroupe un moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres de 240 chevaux et une boîte de vitesse à six rapports. Cette version est offerte avec le mode traction. Puis le V6 entre en jeu avec ses 288 chevaux ou avec l’ajout du Turbo pour 365 chevaux dans la version SHO. La boîte automatique est toujours à six rapports. Le rouage intégral est proposé en option avec le V6 atmosphérique tandis que la Taurus SHO en profite de série.
Sommes toutes, la Taurus semble être là pour rester. Tant que les corps de police de l’Amérique l’utiliseront, son avenir sera assuré. Après, c’est une autre histoire!
Pour
- Coffre volumineux
- Prix intéressant
- Confortable
Contre
- Visibilité réduite
- Dégagement insuffisant
- Valeur de revente