Après mon essai du gros, plutôt énorme Wagooner, je dois déclarer mon appréciation positive envers la version sept places du nouveau Grand Cherokee. Son gabarit est beaucoup plus civilisé même s’il demeure un utilitaire grand format. Après plus de 10 ans sans grande évolution du style, ce roi de la gamme Jeep s’est transformer en bête de circuit avec des déclinaisons ultra performantes. Le tout s’est conclu par le Trackhawk.
Voilà donc ce nouveau Grand Cherokee qui s’est refait une toilette complète. De plus, notre véhicule d’essai,reçoit une troisième rangée. Si la comparaison avec le Wagooner est facile pour un profane, sachez qu’il n’a rien à voir avec ce dernier. Le Wagooner trouve sa base dans le RAM 1500tandis que le Grand Cherokee utilise un châssis monocoque. Le format du VUS en version allongée n’est pas sans nous rappeler le Commander d’une autre époque.
Sa silhouette revue et modernisée est sommes toutes des plus élégante. Le pincement de la carrosserie au niveau des poignées amincie la ceinture de caisse. La grille à sept bandes, image de la marque, est également réduite pour laisser la place à un bouclier plus expressif. À l’arrière, le pilier C s’intègre aux ailes arrière tandis que les feux sont beaucoup plus affinés.
À l’intérieur, la présentation est complètement transformée. La planche de bord offre un dessin rectiligne qui s’entrecoupe d’un grand écran multimédia incliné et intégré aux contrôles de la climatisation. Comme par le passé, le système Uconnect est toujours aussi intuitif. Tout est facile avec ce système! Il contient un plus grand nombre d’applications mais avec un peu de pratique, l’on s’y retrouve facilement. Les matériaux sont de belle signature et les sièges très confortables. Comme c’est souvent le cas, la troisième rangée n’offre pas le plus grand confort et le coffre s’en trouve réduit àsouhait.
Notre version Overland s’équipait du V6 Pentastar de 3,6litres pour une puissance de 290 chevaux et 257 lb-pi de couple. L’ensemble se complète par une boîte de vitesse automatique 8 rapports. Pour les performances, ce groupe motopropulseur fait le travail mais disons que c’est un peu juste. Seul à bord, il peine à décoller. Une fois la vitesse de croisière atteinte, les performances sont adéquates. Mais j’imagine qu’avec quelques passagers et un peu de bagage, il va en arracher. Le V8 me semble mieux adapté pour ce gros VUS. Son comportement routier est plus qu’honnête et il s’accommode très bien des routes amochées de notre belle province. De plus il est capable de se débrouiller en mode hors route.
Comme mentionné au début de cet essai, il est plus maniable et dispose d’un gabarit plus intéressant que l’énorme Wagooner. Et, c’est un avis très personnel, il est nettement plus joli.