Voilà plus de dix ans sous les mêmes allures et il survit encore. Le Frontier à résister à la baisse de popularité des camionnettes intermédiaires. Que ce soit Ford ou Chrysler, la majorité des constructeurs ont abandonné ce créneau. Mais voilà qu’un certain regain du segment les pousse à revenir.
Pendant ce temps, le Frontier demeure inchangé. Et pour 2018, c’est toujours le statu quo. Le Navara est pourtant bien né, mais pour nos cousins européens seulement. Malgré son vieillissement prononcé, il a trouvé preneur à plus de 4 127 unités l’an dernier au Canada. Plus de 721 acheteurs ont choisi le Frontier au Québec seulement. C’est tout de même pas mal.
Sur le plan esthétique, il affiche une silhouette encore moderne. Son style robuste cache un habitacle d’une autre époque. La présentation est terne et les plastiques font très bon marché. Mais c’est un camion!
Sous le capot loge un moteur quatre cylindres de 2,5 litres qui est mal adapté au poids du Frontier. Couplé à une boîte de vitesse automatique à cinq rapports seulement, vous ne pourrez remorquer qu’une charge de 3 750 livres. C’est peu pour une camionnette.
Nous suggérons fortement le V6 de 4,0 litres qui dispose de 261 chevaux en puissance. C’est déjà mieux! La capacité de remorquage grimpe ainsi à 6 700 livres. Vous pourrez compléter le groupe avec soi une boîte manuelle à six rapports ou une automatique encore à cinq rapports. Le côté vétuste de ces groupes motopropulseurs se remarque par une consommation d’essence plus qu’élevée.
Avec le V6, la consommation moyenne avoisine les 14 l/100 en conduite normale et sans charge.
Sommes toute, le Frontier demeure robuste, fiable tout en affichant un prix de départ des plus raisonnables. Mais vivement une nouvelle génération plus moderne et capable d’affronter la concurrence avec plus d’aplomb. Pour l’instant, aucune indication quant à l’arrivée de sa succession.
Pour :
- Fiabilité
- Robuste
- Prix alléchant
Contre :
- Silhouette vieillissante
- Présentation habitacle dépassé
- Consommation élevée