À une certaine époque au Québec, lorsqu’on se promenait dans les campagnes, il était fréquent de voir ce que l’on appelait dans le jargon des « cours à scrap » où s’empilaient des centaines de véhicules inutilisables et irrécupérables. Ils étaient condamnés à rouiller dans le champ. La réglementation en la matière a changé et , de nos jours, le recyclage des véhicules en fin de carrière est obligatoire. Et pour
ce faire, il existe des experts en la matière, dont Recyc-Auto, qui permettent de recycler environ 75 % du contenu des véhicules mis en service. Cette opération se fait en plusieurs étapes.
Dépollution
En tout premier lieu, le véhicule est débarrassé de tous les liquides qu’il contient. Cela comprend le carburant qu’il soit à essence ou diesel, les liquides de freins et de refroidissement, le lave-glace ainsi que le liquide réfrigérant puisque la grande majorité des véhicules de nos jours sont dotés de système de climatisation.
En plus des liquides qui sont récupérés defaçon écologique, le filtre à huile, les bornes de la batterie, différentes composantes dont des commutateurs comprenant du mercure, les pesées en plomb des roues, tous ces éléments sont recyclés dans les règles de l’art. Pas question de laisser un véhicule dans une cour de récupération sans avoir été décontaminé. En plus, tous les métaux recyclables tels le cuivre, l’aluminium, le bronze et tout autre élément sont également récupérés et recyclés.
À l’enfouissement
Si on peut récupérer et recycler environ 75% de tout véhicule, le reste ne peut l’être. Ceci comprend les composantes en plastique ou en composite de la carrosserie. On sait que de nos jours les parties recouvrant les pare-chocs avant et arrière ainsi que d’autres éléments notamment les feux de route sont constitués de matières qui ne peuvent être recyclées. C’est la même chose pour les plastiques de la planche de bord, de l’habitacle ainsi que les sièges qui sont irrécupérables. Il est certain que dès que la technologie sera en mesure de récupérer ces éléments de façon écologique, des spécialistes comme Recyc-Auto s’empresseront de le faire. Parmi les autres éléments qui ne peuvent être soient revendus au public ou réutilisés, on compte le pot catalytique, les ceintures de sécurité ainsi que les coussins gonflables.
Le pressage et le déchiquetage
Une fois le véhicule débarrassé de tous lesproduits polluants et recyclables, la carcasse est alors pressée. Il s’agit alors d’une « galette » métallique qui permet de faciliter le transport de la ferraille vers un atelier de déchiquetage spécialiste de la récupération des métaux. Les carcasses sont pesées et ensuite fragmentées en morceaux. Pat la suite, l’acier est fondu et réutilisé dans la fabrication de véhicules neufs.
Le véhicule a alors complété sa carrière et la majorité de ses composantes est réutilisée. Ces étapes réduisent le gaspillage et permettent de recycler de nombreux métaux dont l’aluminium qui peut être recyclé à l’infini et puisqu’il est de plus en plus utilisé dans les véhicules, c’est un élément positif de plus. Et Recyc-Auto est l’un des leaders québécois dans le domaine du recyclage!