L’an dernier, Volkswagen a remanié ses modèles Golf et Jetta. Tant et si bien que pour 2023, aucun changement notable n’est à souligner sur ces deux modèles. Par contre, sur la GLi 2023, une seule version est disponible alors que précédemment on avait le choix entre différentes présentations.
Bref, c’est une Jetta « tout compris » que nous avons mise à l’essai.
Il est important de souligner que cette version n’est pas une sportive, mais une berline mieux équipée, propulsée par un moteur quatre cylindres 2 litres de 228 chevaux et associé, dans le cas de notre voiture d’essai, par une boîte automatique à double embrayage à huit rapports. Bref, on a amélioré le modèle de base à tous les chapitres, que ce soit tant en fait d’équipement que de motorisation. Soulignons au passage que la Jetta fait toujours appellent à la plate-forme MQB Mk7 tandis que la Golf GTi bénéficie d’une version plus sophistiquée.
Équipement complet
Bien entendu, comme tout modèle plus sophistiqué et plus complet, l’apparence le démarque des autres Jetta. On retrouve plusieurs accents noirs autour des fenêtres, les rétroviseurs sont de couleur noire, tandis que le pare-chocs avant est de type sport sans oublier l’échappement double à l’arrière. En plus, des prises d’air verticales de couleur rouge sont à chaque extrémité du pare-chocs avant. Comme d’habitude chez ce constructeur, c’est discret, mais suffisant pour démarquer ce modèle des autres.
Difficile de trouver à redire quant à l’équipement complet. En effet, le GLi est doté d’une suspension adaptative, de sièges en cuir, d’une console d’instruments numériques, d’un toit panoramique, des sièges chauffants et ventilés en plus d’un système audio sophistiqué BEATS. En fait, la seule option pratiquement est de choisir entre une boîte manuelle à six rapports ou l’automatique à double embrayage à huit rapports. Bien entendu, il faudra débourser davantage pour la version à boîte
automatique.
Dans cette dernière version, des palettes de changement de rapports équipent un volant sport galbé de cuir et identifié en sa partie centrale inférieure par le logo GLi.
Comme sur pratiquement tous les modèles de cette marque, les sièges baquets avant sont fermes, mais confortables sur de longues distances. Toutefois, en conduite plus sportive, un peu plus de support latéral serait apprécié. Quant aux places arrière, elles peuvent accueillir sans problème des
personnes de grande taille. Malheureusement, comme pratiquement tous les véhicules vendus aujourd’hui, la partie centrale arrière de la banquette est inconfortable.
Par rapport à certains modèles concurrents, l’écran d’affichage de huit pouces peut sembler relativement petit, mais il est possible d’interagir avec la console centrale de 10 pouces. De plus, malgré une présentation quelque peu différente de la majorité des véhicules, l’écran d’affichage est facile à déchiffrer et à gérer. De plus, pas besoin de taper fortement sur cet écran, puisqu’il est doté
de la même technologie que les téléphones cellulaires alors qu’un simple effleurement suffit.
La finition est sérieuse, la qualité des matériaux généralement bonne, mais on pourrait se passer des surpiqures qui ne convainquent personne tandis que les plastiques inférieurs des portières pourraient être de meilleure qualité. Mais ce sont quand même des peccadilles.
Soulignons également que la capacité du coffre à bagages est impressionnante et en mesure d’avaler de multiples bagages.
Une conduite inspirante
Comme mentionné précédemment, cette Volkswagen n’est pas une sportive à tout crin, mais bien une berline capable d’offrir des performances quand même intéressantes puisqu’il faut un peu plus de six secondes pour boucler le traditionnel 0-100 km/h. Ceci ne le place pas dans la catégorie des super voitures, mais c’est quand même suffisamment nerveux pour plaire à une grande majorité de conducteurs et conductrices désireux de bénéficier d’accélérations un peu plus vives. Toutefois, c’est lors des reprises que le turbo fait sentir davantage sa présence. Ce n’est pas un élément de performance, mais de sécurité.
Volkswagen est devenu spécialiste de la maîtrise des transmissions à double embrayage, et notre modèle d’essai ne faisait pas exception à la règle. Soulignons également la présence d’un différentiel avant électronique.
Puisque notre essai s’est effectué en hiver avec des pneus d’hiver, impossible de trouver la limite de l’adhérence de la voiture dans les virages serrés. Mais la précision de la direction, le freinage adéquat et une suspension réglable qui accomplit du bon travail, permettent de conclure que cette berline possède suffisamment de qualités pour plaire aux personnes à la recherche d’une voiture équilibrée et offrant un agrément de conduite plus relevé que la version avec le moteur 1,5 litre. Cependant, il serait préférable d’offrir ce modèle pour la conduite estivale avec des pneus de meilleure qualité en fait d’adhérence que les toutes saisons qui sont de série. Compte tenu de la qualité du châssis,de l’efficacité de la suspension et de la précision de la direction, ce serait à envisager sérieusement.
Finalement, puisque l’essai s’est déroulé en hiver, la cote de consommation observée a été de 9,0 l aux 100 km avec une conduite essentiellement urbaine. On peut probablement estimer que lorsque la
température estivale sera revenue, on pourra retrancher au moins 1 l aux 100 km à cette moyenne. Et avec la boîte manuelle, ce sera encore mieux.
Les berlines de qualité et agréables à conduire de prix abordable sont rarissimes de nos jours et cette Volkswagen est parmi les plus intéressantes sur cette courte liste.