Le Tiguan en est à sa 3e génération. La première se voulait un coup d'essai pour ce constructeur dans la catégorie des vus compact, une catégorie gagnant alors en forte popularité. Pour un coup d'essai, c'était passablement réussi aussi bien au chapitre de la conduite que du système de rouage intégral. Cependant, pour le marché nord-américain, les dimensions de ce nouveau venu étaient jugées insatisfaisantes. Les Allemands on découvert une fois de plus qu'en Amérique
plus c'est gros, meilleur c'est.
Ce qui explique pourquoi la 2e génération en été concocté en 2 versions, l'une plus petite pour le marché européen et une autre plus spacieuse et plus longue pour le marché nord-américain. Si on se fit on chiffre de vente de cette 2e mouture, cette décision a porté fruit puisque les ventes ont été en progrès. Mais à part des dimensions plus généreuses, le véhicule à conserver toutes les caractéristiques de maniabilité, de comportement routier et de polyvalence. Afin de poursuivre la tendance du marché, on avait même placé une 3e rangée de sièges.

Mais cette décision n'était pas nécessairement heureuse, puisqu'en raison des dimensions tout de même relativement modestes de cette version ‘‘allongée’’, cette banquette est surtout destinée à des enfants où a des personnes de très petite taille. Ce qui explique probablement pourquoi cette caractéristique n'est pas de retour sur l'édition d'un 3e génération. Pour une fois, la logique a prévalu sur la mise en marché.
Bref, ce nouveau venu propose non seulement une révision esthétique à l'intérieur comme à l'extérieur, mais fait appel à une nouvelle plateforme tandis que la motorisation et plus ou moins la
même.

Silhouette plus agressive
Le Tiguan de première génération ressemblait plus ou moins à une Golf qui avait évoluée en VUS. La seconde avait évoluée esthétiquement de façon positive et sa silhouette avait nettement plus
de caractère en fonction de la catégorie.
Cette fois, les stylistes se sont montrés plus créatifs en nous proposant une silhouette nettement plus agressive. Les passages de roues sont nettement plus en relief tandis que les ailes se sont dotées d'un renflement assez prononcé. À l'avant, un imposant grillage donne du caractère à l'ensemble et ajoute une touche d'agressivité visuelle. Celle-ci est superposée par une étroite bande en aluminium poli au centre duquel trône l'écusson Volkswagen.

À l'arrière, on retrouve la même configuration avec une bande transversale de couleur rouge et illuminée la nuit avec en dessous une section grillagée plus étroite, mais plus ou moins similaire à celle que l'on retrouve à l'avant.
Intérieur bourgeois

L'habitacle de la dernière génération ne se prêtait pas à de critiques virulentes, mais on pouvait le
qualifier d'être dans la moyenne de la catégorie, sans plus. Cette fois on constate que l'évolution positive est spectaculaire. On a l'impression que les stylistes de l'intérieur de cette Volkswagen se sont inspirés de Audi. La présentation est plus luxueuse, l'attention au détail a été fignolée et la
qualité des matériaux nettement supérieur à ce qu'on nous proposait précédemment. 
La vedette de cet intérieur, l'écran d'affichage tactile qui domine la planche de bord en raison de son format de 15 pouces. Celui-ci attire tous les regards et se distingue encore davantage par sa présentation bien agencé, de lecture facile et proposant une gestion relativement simple. Il m'est arrivé souvent par le passé d'avoir du fil à retordre avec certaines présentations d'écrans tactiles. Cependant, je n'ai eu aucune difficulté de mi retrouvé.

Toujours au chapitre de la présentation, le pavé de lancement du moteur et placée à la gauche  d'un bouton multifonction commandant le volume du système audio, le choix du mode de conduite et finalement la sélection de la couleur de l'éclairage ambiant. Je suis persuadé que certains
vont trouver à redire, mais pour moi je trouve que c'est une excellente idée.
Même moteur, nouvelle plateforme
On aurait pu s'attendre à ce que Volkswagen ajoute une motorisation hybride à ce nouveau venu. Pas du tout ! Les ingénieurs ont opté pour le retour du moteur 4 cylindres turbo 2 L qui s'était
démarqué par sa fiabilité et sa polyvalence. Toutefois, sa puissance a progressé de 17 chevaux et elle est dorénavant de 201 chevaux. Cela ne transforme pas la Tiguan en une voiture de sport, mais permet de pouvoir compter sur des accélérations et des reprises un peu plus nerveuses. On peut anticiper pouvoir boucler le 0-100 km/h en un peu plus de 8 secondes soit un gain
d'environ une seconde par rapport à l'ancienne version.

Le Tiguan est doté de pièces de suspension en aluminium et d'acier de meilleure qualité et donc plus légere, ce qui explique cette perte de poids. Les ingénieurs ont également fait appel a
une nouvelle plateforme EQB qui est similaire à celle utilisée sur la GTI. Ce qui est loin de le désavantager au chapitre du comportement routier et de l'agrément de conduite.
De l'ancien et du nouveau

Dès que l'on prend place derrière le volant, on réalise que plusieurs transformations ont été
effectuées. Au chapitre de l'ergonomie en effet, le bouton de démarrage est dorénavant placé sur la console central. Cette disposition à mon avis est logique et facile d'accès. L'autre changement si immédiatement observable, c'est la gestion du levier de vitesses. Celui-ci est constitué d'un levier monté à la droite du volant et on gère le choix des rapports un inclinant ce levier vers l'avant pour la marche avant et vers l'arrière pour la marche arrière tandis que le mode P est géré par un bouton placé à l'extrémité de ce levier. Ce dispositif est de plus en plus utilisé par différents constructeurs, notamment les coréens, et c'est une solution vraiment correcte. 
Je l'ai mentionné précédemment, la présentation est toute nouvelle et la qualité des matériaux a été relevée d'un cran. L'absence du 3e siège permet également d'avoir un espace de chargement plus dégagé. Voilà de belles améliorations! 

 
 
 
 
 
 

