Voilà plus de 22 ans, la petite SLK naissait. Ce petit roadster était l’alternative à la SL beaucoup plus chère. Ce n’est pas d’hier que le constructeur allemand veut combler ses amateurs. Depuis, elle demeure bien en selle avec des rafraîchissements ici et là pour lui permettre de demeurer dans le ton au fil de ces deux décennies.
Pour 2018, la SLC demeure intacte sauf pour quelques modifications aux groupes d’équipements. La direction en a profité pour éliminer l’Ensemble Sport. Ah oui! Juste au cas où vous ne l’aviez pas vu passer, cette SLC est le nouveau nom pour la SLK connue.
Si vous êtes un profane, il est difficile de démarquer la SLC. À regarder des photos, la partie avant se ressemble beaucoup. C’est un peu la même chose pour la partie arrière. Pourtant, la SLC est beaucoup plus petite. En largeur et en hauteur, la différence est minime. Mais il y a presque 500 mm qui les sépare sur l’empattement. De plus, la longueur hors tout affiche un écart de 155 mm.
Pour le style, elle se disproportionne par son long nez et sa partie arrière toute ramassée. Elle donne l’impression de porter son poids toute à l’avant. Pour son habitacle, elle accorde un certain retard sur le plan de la présentation. L’écran multimédia est toujours encastré au centre du tableau de bord. Mais ça n’enlève en rien le degré de finition et la qualité de l’exécution.
Pour les moteurs, vous avec deux choix. Le moteur quatre cylindres turbo de 2,0 litres s’installe d’entrée. Ses 241 chevaux sont plutôt bien adaptés. La version 43 AMG propose un V6 turbo de 3,0 litres qui délivre tout de même 362 chevaux. C’est pas mal pour une voiture qui affiche un poids de 1595 kilos. C’est tout de même moins violent que bien des versions du groupe AMG.
Pour :
- Moteurs bien adaptés
- Présentation soignée
- Conduite dynamique
Contre :
- Manque de style exclusif
- Coffre petit
- Rangements absents